Palmaria palmata

Fixé sur un disque basal, le thalle membraneux et polymorphe débute par un stipe court rouge sombre.

Pouvant atteindre 50 cm à 1 mètre de hauteur pour une largeur de 5 cm, il est palmé formé de plusieurs lames.

Rhodymenia pseudopalmata (J.V. Lamouroux) P.C. Silva est une espèce voisine d'une dizaine de cm de haut qui peuple les vasques creusées dans les rochers de la limite des Basses Mers de Vives Eaux et dans l'infralittoral.

C'est une espèce sciaphile de mode battu.

Le thalle rouge foncé, en éventail, se ramifie dichotomiquement en s'élargissant; il est porté par un disque et un stipe.

Algue autotrophe.

Les gamétophytes (première génération) sont représentés par les thalles mâles (fournissant les gamètes mâles immobiles ou spermaties) et les thalles femelles microscopiques découverts seulement en 1976 au laboratoire (fournissant le gamète femelle ou carpogone); cette espèce est dioïque.
Après fécondation directe on observe, en hiver et au printemps la formation d'un thalle qui devient le tétrasporophyte (deuxième génération) sans passer par le stade de carposporophyte qui n'existe donc pas.

Le tétrasporophyte où a lieu la méiose fournit des tétraspores de 2 types donnant les gamétophytes.

Le cycle de développement qui dure un an comprend la succession de 2 générations différentes (cycle digénétique); il est hétéromorphe puisque les générations ne se ressemblent pas (gamétophytes et sporophytes).

Algue pérennante.

Elle se rencontre dans l'horizon inférieur de l'étage médiolittoral jusque dans l'étage infralittoral dans les stations éclairées, (c'est une espèce photophile), battues ou calmes.

Elle est souvent épiphyte sur les stipes de grandes algues comme Laminaria hyperborea ou Himanthalia elongata.

Elle est présente sur les côtes nord-est et nord-ouest de l'Atlantique.

Riche en vitamines (B6, B12) en fer et fluor notamment, elle est utilisée dans l'industrie pharmaceutique mais aussi cosommée crue (sandwichs, salades,) ou séchée (réduite en poudre ou en flocons dans des potages)